Quand j’étais p’tit, j’volais des consoles à la chaîne, J’me prenais pour un hacker dans l’ombre de ma haine. J’ai chopé la Play de Victor, un soir en mode furtif, J’lui dis pardon, c’est vrai qu’j’étais un peu abusif. Les cartes de CB ricaines, j’les piratais en douce, Amazon, eBay, les colis pleuvaient, c’était la frousse. J’vivais dans un rêve, mais c’était bien qu’un mirage, La vie m’attendait, prête à m’filer ses punchlines sauvages. Ma mère me disait : \"Mon fils, fais gaffe au boomerang, Plus tu l’jettes loin, plus il t’revient dans l’crâne, boum, t’entends.\" La vie, c’est comme ça, tu peux pas tricher, Chaque claque que t’as donnée, tu vas les encaisser.\" J’avais la main leste pour coller des gifles en série, Si tu disais pas comme moi, c’était direct un colis. Mais la vie a un humour digne d’un stand-up bien précis, Elle m’a giflé à mon tour, j’en ai pris plein le faciès, merci. Un jour j’ai reçu, sans prévenir, un lot d’emmerdes, Tout c’que j’avais semé m’est revenu en pleine tête. Les colis volés, les consoles, les cartes bidouillées, La vie m’a dit : \"Tiens, c’est l’heure de tout payer.\" Ma mère me disait : \"Mon fils, fais gaffe au boomerang, Plus tu l’jettes loin, plus il t’revient dans l’crâne, boum, t’entends.\" La vie, c’est comme ça, tu peux pas tricher, Chaque claque que t’as donnée, tu vas les encaisser.\" Nothing will save you! Ha ha ha... ha ha ha ha... (rire machiavélique). J’croyais qu’le karma c’était un vieux conte pour enfants, Un truc qu’on raconte pour t’faire flipper gentiment. Mais j’te jure, il a un GPS, il t’retrouve où que t’ailles, Même quand tu crois qu’t’as changé d’région, il te demande la maille. Ma mère me disait : \"Mon fils, fais gaffe au boomerang, Plus tu l’jettes loin, plus il t’revient dans l’crâne, boum, t’entends.\" La vie, c’est comme ça, tu peux pas tricher, Chaque claque que t’as donnée, tu vas les encaisser.\" Ma mère me disait : \"Mon fils, fais gaffe au boomerang, Plus tu l’jettes loin, plus il t’revient dans l’crâne, boum, t’entends.\" La vie, c’est comme ça, tu peux pas tricher, Chaque claque que t’as donnée, tu vas les encaisser.\" Aujourd’hui j’suis clean, j’marche droit, fini les conneries, J’suis devenu gentil, mais j’sais qu’le passé reste écrit. Alors pardon à Victor pour la PS2 envolée, Et merci à la vie pour m’avoir bien corrigé.