J’réécris l’Histoire, plume trempée dans l’encre noire,

Charlemagne sur le beat, j’conquiers la mémoire,

Chaque rime, une épée qui tranche les illusions,

Dans la pénombre j’avance, seul face aux légions.

L'âme en béton, j’bâtis des murs sans ciment,

Visionnaire, j’pose des plans qu’le futur ressent,

J’suis Napoléon dans l’arène, sous pression constante,

Les coups viennent d’partout, j’prends la douleur comme une rente.

Le business, c’est la guerre, chaque jour est un siège,

J’investis dans les tranchées pendant qu’eux brulent les lièges,

Les billets, des soldats qui méritent d’être placés,

Mais si t’es faible, la banque sera ta première alliée.

Dans l’ombre, j’construis mon empire comme Bonaparte,

Des batailles dans l’cœur, l’honneur tatoué sur la carte,

J’ai vu la lumière, mais la nuit m’a juré fidélité,

Ma victoire sera froide comme la paix d’un champ de blé.

Les rues murmurent, les murs transpirent la vérité,

Les traitres s’effondrent comme des murs mal cimentés,

Jules César dans mon reflet, le regard insoumis,

\"Veni, vidi, vici\" mais j’ai saigné pour mes acquis.

J’dépense pas pour le paraître, j’investis pour l’empire,

L’or des anciens dort, mais j’viens m’asseoir sur leurs délires,

J’pose des briques pour l’avenir, on m’appelle bâtisseur,

Chaque client, une pièce sur mon échiquier de joueur.

Leurs sourires sont des pièges, j’les vois dans l’arrière-plan,

Entre la loyauté et le poison y’a qu’un écart franc,

J’avance armé, protégé par des textes millénaires,

L’écriture est mon glaive, j’ai forgé mes propres nerfs.

Dans l’ombre, j’construis mon empire comme Bonaparte,

Des batailles dans l’cœur, l’honneur tatoué sur la carte,

J’ai vu la lumière, mais la nuit m’a juré fidélité,

Ma victoire sera froide comme la paix d’un champ de blé.

J’suis l’général des ombres, mes victoires sont muettes,

J’prends ma revanche sur la vie, ses dettes et ses défaites,

Du haut des ruines, j’contemple la gloire d’un silence,

Le sang sur mes poèmes signe l’héritage de ma chance.