Un appel à la paix-文本歌词

Un appel à la paix-文本歌词

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Dans le hall d'entrée, la voix de Papa résonne.

« Mets ton cartable ! » L'enfant part pour l'école.

Il lit la peur dans les yeux de maman, qui reste la bouche bée.

Depuis un mois, le bruit des bombes rythme les journées.

Papa dit la haine, attise la haine, pas de débouché...

« Et grande sœur crie que c'est des bouchés. »

P'tit bout d'homme ne comprend pas ce que les grands font sur la terre.

Regarde comment elle tue la guerre, aux premières loges, vue de la mer...

Plus qu’un goût amer, nos sourates bercent les bombes qui tombent du ciel...

Et nous, le soir, on écoute l’averse...

Chut...

Dur de garder la maîtrise.

En classe, demande la maîtresse : « Qui sont ces hommes qui nous méprisent ? »

La dame répond :

« Les missiles proviennent d'Israël.

Cette politique sème la haine, la peine et la terreur.

Quand les graines poussent, elles pourrissent l'humain de l'intérieur.

La colère remplit le cœur, le littéraire devient franc-tireur.

Les gens saignent... Comment veux-tu qu’j’enseigne ?

Les douleurs que la violence draine s’enveniment et gangrènent.

Mes enfants, vous êtes nés dans une sale époque, et ça m'révolte !

Ils bombardent la Palestine quand ça les botte.

Zahi va au tableau, relax, y’a pas d’exo.

J’veux que t’écrives ce que tu ressens en quelques mots...

Épaulé par les potes, l'enfant a pris la craie.

Marquant dans les langues qu'il connaît un appel à la paix.

Le pays décimé indécemment, le môme parle doucement.

Suivi de brefs applaudissements, puis il retrouve sa place, la chaise au fond.

Soudain, retentit le bruit, le boom, c’est l’explosion...

La maîtresse crie : « Sous les tables ! Allez Zahi ! Allez Sarah, viens ! »

Le toit s’écroule sur les gamins !

Quelques secondes, il pleut des bombes, où tu veux que ça aboutisse ?

Plus aucun de ces gosses ne franchira le seuil de sa bâtisse.

Sur nos villes, les missiles s'abattent ;

Tristes, car la guerre, c'est atroce.

Les âmes s'envolent comme des albatros.

Comme des cerfs-volants, face au néant...

Des mots seuls, pleins d’émotion, traversent l'océan...

Les parents implorent les dieux, le décor est morne.

Quand pleurent les yeux, les larmes coulent sur le corps des mômes...

Les parents implorent les dieux, le décor est morne.

Quand pleurent les yeux, les larmes coulent sur le corps des mômes...